Les participants des îlots de la santé sont allés visiter l’oasis des mauvaises herbes.
L’objectif : découvrir que les plantes sauvages sont comestibles mais qu’elles possèdent de nombreuses vertus médicinales et des qualités nutritives souvent supérieures aux légumes cultivés.
Surtout que ces mauvaises herbes demandent moins d’effort pour être cultivés. Nous pouvons même dire que le terme cultiver est excessif étant donné qu’il suffit de les installer dans un milieu proche de leur habitat naturel (par exemple riche en azote pour l’ortie) et de leur laisser la possibilité de se reproduire.
Pascale, nous a emmené découvrir quelques plantes au travers des chemins serpentant son garde-manger et sa pharmacie. Voici une liste (non exhaustif) de celles que nous avons croisés :
- consoude
- cardère
- plantain lancéolé
- capucine
- armoise commune
- tussilage
- brunelle
- millepertuis
Nous laissons au lecteur le plaisir de découvrir les vertus de chacune d’entre elles ou de contacter Pascale pour une visite.
Après cette promenade sous un soleil de plomb, nous avons réalisé et mangé un pesto à partir des plantes sauvages (chénopode, rose trémière, un peu de mauve), une salade (achillée millefeuille, chénopode, plantain, mauve) le tout Décoré par de l’onagre et de l’épilobe. Nous avons aussi pu nous désaltérer avec des boissons (ortie + menthe) (sirop de menthe aquatique).
Mes amis retenez ceci : il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que des mauvais cultivateurs
Victor hugo
Une mauvaise herbe est une plante qui a maîtrisé toutes les compétences de survie, sauf celle d’apprendre à grandir dans le rang.
Doug Larson
Soyez une mauvaise herbe !
Que d’adventice utiles !! VICTOR Hugo l’avait bien compris déjà à l’époque.