Pour la deuxième fois, l’Institut Médico Educative de Nœux-les-Mines a participé à l’arrachage de la Renouée du Japon, Fallopia Japonica, sur le terril 36 (classé en Z.N.I.E.F.F). Une quarantaine de bras ont pu ainsi nettoyer en partie (et oui, 40 personnes ne suffisent pas) le terril de cette envahisseuse, limitant sa propagation.
Pour rappel cette plante, cultivée dans sa région d’origine (l’Asie), fait partie des 100 espèces les plus préoccupantes selon l’Union Internationale de la Conservation de la Nature.
Étant une espèce pionnière et n’ayant aucun prédateur chez nous, elle colonise rapidement un milieu au détriment des espèces autochtones, ne laissant plus qu’un peuplement monospécifique. Par effet dominos, elle impacte aussi la faune (insecte, oiseaux) qui ne trouve plus leur nourriture. Sa propagation se fait surtout par ses rhizomes. Un morceau de ses tiges souterraines suffit à la plante pour s’installer confortablement dans un nouveau milieu. Transportée par l’homme notamment avec les engins de terrassement qui en prélevant la terre emportent la Renouée du Japon.
Pour celles et ceux qui pensent à utiliser un herbicide comme le R**** **, à base de glyphosate, nous vous le déconseillons fortement car vous ne feriez que polluer votre sol, puisque la Renouée du Japon est résistante aux herbicides en partie grâce à ses rhizomes qui peuvent atteindre 2 mètres de profondeur et 7 mètres de longueur.
Ci-dessous les photos avant et après chantier :
Néanmoins, dans sa région d’origine, les jeunes pousses sont consommées crues ou cuites et les rhizomes ont des vertus thérapeutique. Si certains d’entre vous sont tenté de la consommé attention à vous car elle pousse en générale sur des milieux pollués notamment en métaux.