Le lézard des murailles est un animal à sang froid (poïkilotherme, mot à placer lors des repas de famille). Il s’agit d’une espèce protégée.
Il mesure environ 20 cm de long et possède une forme élancée. Sa queue est environ deux fois plus longue que son corps. A ce propos, le lézard des murailles à la capacité de perdre le bout de sa queue pour échapper aux prédateurs, on parle d’autotomie (encore un mot pour les repas de famille). Quand ce morceau se détache, il continue a frétiller détournant le regard du prédateur. Sa queue repoussera mais elle sera différente (plus petite, plus sombre). Cette perte peut être préjudiciable pour l’animal. En effet, puisque la queue contient des réserves de graisses, la perte de celle-ci peut causer du tord au reptile en particulier en saison où la nourriture se fait rare. Cette perte peut empêcher le lézard de se reproduire, peut amener des troubles de locomotion et des troubles de communication entre lézards.
Donc si vous en croisez un, observez-le et ne cherchez pas à l’attraper vous risqueriez de provoquer sa mort de façon indirecte.
Pour ceux ayant déjà croisé un lézard, vous avez surement remarqué sa rapidité. C’est cette capacité qui fait de lui un bon chasseur :
Le lézard des murailles se nourrit d’araignées, lépidoptères (chenilles, papillons, teignes), pucerons, orthoptères, diptères (mouches), coléoptères, hyménoptères ce qui fait de lui un auxiliaire du jardin en régulant les populations.
Le lézard des murailles vit essentiellement près des rochers, des vieux murs et des rocailles. Il habite donc les terrils, les carrières et autre lieu où le sol peut facilement emmagasiner de la chaleur des rayons du soleil pour la restituer au lézard.
La photo a été prise à Nœux-les-Mines, comme quoi avec un peu d’observation et d’égards, notre patrimoine naturel s’ouvre à nous.
Et pour terminer une petite citation :
“Je suis flexible comme une anguille et vif comme un lézard et travaillant toujours comme un écureuil.”